Je prends ma retraite mais, je reste syndiqué(e) !

IMG_1959_2Plus de patron, de directeur, pension assurée, la vie est belle ! A quoi bon alors rester syndiqué(e) ? Il n’y a plus de soucis à se faire ! Pas si sûr !!!  Ce n’est pas parce qu’on est retraité que les problèmes ont disparu. Bien sûr, au moment de la cessation de l’activité salariée, on est sans doute loin des préoccupations de santé,  de perte d’autonomie. On est encore en pleine forme et plein de projets. Mais nul ne sait ce que l’avenir lui réserve.

Des revendications, les retraités en ont encore, et pas qu’un peu ! En voici quelques exemples :

– revalorisation des basses pensions et des pensions de réversion

– amélioration des pensions et donc du pouvoir d’achat

– meilleur remboursement des médicaments et de toutes les dépenses de santé

– amélioration de l’accès aux soins

– meilleure prise en charge des prothèses

– prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie

– accès aux mutuelles pour tous les retraités

Et la liste n’est pas close … et si nous ne sommes pas trop concerné(e)s pour le moment, peut-être des parents ou des proches le sont-ils…

Qui mieux que l’organisation syndicale peut prendre en charge ces revendications et les faire aboutir ? Avec leurs militants et adhérents, les syndicats de retraités sont continuellement à l’action par :

– des manifestations parfois « spéciales retraités »

– des distributions de tracts sur les marchés

– des démarches auprès des députés

– des cartes-pétitions envoyées à l’Elysée

 

Sans oublier, bien sûr, les manifestations interprofessionnelles auxquelles participent les retraité(e)s aux côtés des salarié(e)s.

De plus, le syndicat de Retraités organise régulièrement des Assemblées Générales, des journées culturelles ou conviviales.

 

C’est un profond sentiment d’injustice que ressentent les Français. Alors, même si nous avons cessé nos activités, la défense de nos droits, de plus en plus menacés, s’impose. La lutte sera toujours nécessaire même pour les retraités. L’organisation syndicale défend les retraités comme les actifs.

 

Je suis retraité(e) mais je refuse de battre en retraite !

 

Témoignage d’une retraitée qui, par fidélité au SEP-CFDT qui l’a soutenue, a tenu à rejoindre notre

Section Syndicale de Retraités.

« Retraitée depuis dix-neuf ans, à 50 ans, grâce à mon statut de mère de trois enfants, je n’oublie jamais en envoyant ma cotisation que c’est grâce au syndicat SEP-CFDT que j’ai pu reprendre le travail en 1967.

Je m’étais arrêtée de travailler deux ans pour la naissance de mon troisième enfant et, le congé parental n’existant pas, j’étais, malgré une lettre de motivation, considérée comme démissionnaire par le Rectorat.

Le SEP-CFDT a plaidé ma cause et j’ai été réintégrée. J’aimais (et j’aime toujours) mon métier d’enseignante et mon salaire était nécessaire pour compléter celui de mon mari.

Je tenais à faire ce témoignage depuis longtemps…..Je ne milite pas mais merci encore à tous ceux qui militent et font bouger les choses ».