7 mars : Mixité sociale et scolaire, dans le privé comme dans le public

La récente libéralisation de la carte scolaire a accentué le mouvement : la ségrégation sociale à l’œuvre dans les établissements accentue celle qui est déjà présente dans les territoires.
Mais toutes les études montrent également que l’hétérogénéité des classes, à condition que la pédagogie soit adaptée, est un puissant facteur de réussite de l’ensemble des élèves.

D’ailleurs, les pays qui réussissent le mieux aux évaluations internationales dites « PISA» sont également ceux dont les établissements et les classes sont les moins socialement clivés.
Ainsi, pour la Fep CFDT, la mixité sociale dans les territoires est un moyen de lutte contre l’individualisme et le communautarisme. Et, ce combat de la mixité sociale passe par celui de la mixité scolaire.

Cependant, la carte scolaire dont la mixité sociale n’était pas le but initial ne peut être remise en place comme elle l’était avant, et sans doute faut-il la réinventer en lien avec les politiques territoriales.

Le ministère veut pondérer les dotations aux établissements selon des indicateurs sociaux : c’est une excellente piste, qui permettrait de favoriser les établissements œuvrant pour plus de mixité sociale en leur sein.
Et une telle mesure ne contrevient en rien à la liberté des familles.

Pour la Fep CFT, tous les réseaux confessionnels de l’enseignement sous contrat serait ainsi bien inspirés de s’inscrire purement et simplement dans ce processus.