18 octobre : REFORMES ET ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE SOUS CONTRAT

  L’Enseignement catholique soutient les réformes, à commencer par celle du collège. Néanmoins, son Secrétaire général oscille entre proximité et différence.
Pascal Balmand peut s’appuyer sur le fait que l’Enseignement catholique gagne, cette année scolaire, 20 000 élèves. Ce qui représente 1% de plus. Du côté des enseignants, il y a 688 nouveaux postes. Le secrétaire général considère que ces nouveaux
moyens ne sont pas suffisants pour absorber l’augmentation du nombre des élèves. De fait, bon nombre de classes sont surchargées…
 Dans ce contexte, il affirme que les « réformes comportent globalement des éléments dignes d ‘intérêt ». Pascal Balmand explique que « la réforme du collège comporte 3 aspects positifs : l’accompagnement personnalisé, l’interdisciplinarité et la construction d’un espace partiel  d’autonomie pour chaque collège ». Le jugement est aussi positif sur les nouveaux programmes. Des formations mises en place par les rectorats sont prévues pour les enseignants. Les organismes de formation de l’Enseignement catholique interviendront aussi.
Passé le temps de la proximité avec le Ministère de l’Education nationale, vient le temps de la différence. Le Secrétaire général estime
qu’il est possible de maintenir les enseignements du latin-grec ainsi que les classes bilangues . Il voit dans la réforme des espaces de créativité  qui permettent ces maintiens, d’autant plus que le volant horaire est équivalent. Souhaitons que le Secrétaire général
soit entendu par les directeurs d’établissement. Il faut rappeler qu’il y a des inquiétudes sur l’emploi  des enseignants ainsi que sur les conditions de travail.
A ce sujet, notre pétition est toujours d’actualité ( voir ci dessous). La CFDT, le 7 octobre a, une nouvelle fois, interpeller la Ministre sur ces points.